M.O.R.I.S : Mots Ressources Incontournables du SOLIMA Finistère (nom choisi parmi une quarantaine proposée lors de la dernière plénière).
Vous êtes un opérateur de la culture, il sera un appui pour adopter un langage commun, mieux se comprendre ; argumenter, défendre votre projet et qualifier des pratiques, des dispositifs
Vous faites partie d’un groupe et vous cherchez à mieux comprendre l’écosystème dans lequel vous (aspirer à) évoluez
Vous êtes élu ou technicien d'une collectivité et vous souhaitez mieux comprendre les enjeux des professionnels des musiques actuelles
Environnement de l’artiste : métiers liés à la diffusion, production, création // Technique : scène, répétition, matériel // Administratif : juridique, rapport aux institutions, financement
La fabrique du glossaire : les productions des participants aux ateliers SOLIMA Finistère ont été complétées par des sources fiables (IRMA, FEDELIMA, Fnejma, Pôle des MA en Pays de la Loire, Opale, Collectif RPM, Ministère de la Culture et de la Communication, Orcca, CNV etc.) Rédaction : Clara Canis.
Personne qui fait bénéficier de son expérience professionnelle à un groupe / artiste pour l’aider à clarifier et structurer son projet artistiquement, techniquement et stratégiquement.
Ce sont selon des régisseurs de studios, directeurs des lieux de diffusion (SMAC, MJC…), développeurs (managers, labels, producteurs…), indépendants (musiciens intervenants…), enseignants, collectifs de professionnels etc.
C’est souvent leur parcours professionnel et leur mission qui leur confère cette légitimité.
Cela introduit une grande diversité de postures professionnelles autour de l’accompagnement, de méthodologies, de visions et pose la question de la formalisation de ce métier.
Cf. mot accompagnement.
L'accompagnement, point de convergence d'un faisceau de professionnels : les profils des personnes qui intègrent l’accompagnement à leurs métiers sont variés et complémentaires.
C’est souvent leur parcours professionnel et leur mission dans leurs différentes structures qui leur confère cette légitimité. Cela introduit une grande diversité de postures professionnelles autour de l’accompagnement, de méthodologies, de visions et pose la question de la formalisation de ce métier.
Démarche qui s’adresse aux musiciens / groupes, amateurs ou professionnels, dans une phase de développement qui souhaitent bénéficier d’un regard extérieur, de conseils, pour structurer leur projet artistiquement, techniquement et stratégiquement, voire passer un cran vers la professionnalisation.(1) Un des objectifs essentiels de l’accompagnement est amener l’accompagné à acquérir les clés de son autonomie.
Sa durée est variable en fonction des projets et des accompagnateurs.
Déroulé possible d’un accompagnement (2): Le professionnel aide le groupe à formuler ses besoins et à fixer ses objectifs. S’engage alors un suivi personnalisé qui peut porter sur plusieurs aspects :
1 Définition du Collectif A Vous Les Studios, 2015 2 Définition basée sur les productions des ateliers du SOLIMA 29 animés par Gérard Authelain
Le secteur préfère parler d’accompagnement, plutôt que de tutorat, de coaching, de consultance, de parrainage, qui sont par ailleurs des formes d’accompagnement. L’utilisation de ce mot convie tout un héritage basé sur l’apprentissage, la transmission, la pratique (« ad » en latin signifie « mouvement » et « cum = avec » et « panis = pain », c’est-à-dire, « celui avec qui on partage le pain », à qui l’on transmet la substance nourricière). Il s’agit d’aller au-delà d’une expertise technique, d’un regard extérieur posé sur une pratique, pouvant intégrer une dimension pédagogique. On entend d’ailleurs le lien entre « accompagnement » et « compagnon ».
- Jusqu’où va-t-on lorsque l’on accompagne un groupe ? Cela pose la question de l’ingérence dans le projet d’un groupe, au risque de changer son identité, sa couleur, de fragiliser sa gouvernance, pour le rendre plus facilement commercialisable. Ce risque se pose par exemple lors de la signature avec certains labels. - L’accompagnement et ses circuits sont souvent mal identifiés par les groupes et les circuits ne sont pas toujours identifiés. Être accompagné est pourtant une étape préalable ou parallèle à la diffusion.
- Sur quelles bases évaluer la qualité des accompagnements par les structures qui le dispensent ?
Sauce pour viande, salade, poissons… qui consiste à relever le goût d’un aliment pour en décupler la saveur ou à le couvrir selon les usages.
Par acteur culturel on entend un professionnel ou amateur, une personne physique ou morale, salarié ou bénévole, qui participe à la conception, l’organisation ou la mise en œuvre de projets culturels.
A l’origine, le mot acteur provient du nom latin « actor » dérivé du verbe « ago, is, ere » qui signifie « jouer une pièce ». Ce terme s’est enrichi pour désigner dans les années 80 la capacité d’un individu à prendre en main les aspects touchant à sa citoyenneté, sa santé, son identité… Cette période donnera naissance à plusieurs rapports internationaux – tels que la Charte d’Ottawa de l’OMS en 1986 – qui reconnaissent le libre-arbitre et le pouvoir de transformation des individus. Cette notion gagnera progressivement le secteur culturel dans les années 90-2000.
Lecture critique :
Le Pavé, Dictionnaire collectif de la langue de bois, p.3: « Chacun est invité à être l’« acteur de son propre changement », portant sur ses épaules le poids d’une responsabilité étrange et difficile à assumer […]
A la différence d’un « agent », un « acteur » interprète et ne se contente pas d’obéir et d’appliquer. C’est pour cela qu’on parle d’un agent de police et d’un acteur de théâtre. Personne ne voudrait voir la police interpréter librement la loi, et on attend d’un policier qu’il ne se comporte surtout pas en acteur, mais bien en agent […] Appeler les gens des « acteurs », c’est leur faire croire qu’ils ont une liberté quand ils n’en ont aucune […]
Quand il n’y aura plus de groupes, il n’y aura plus que des acteurs responsables de leur propre situation, à qui iront-ils se plaindre ? A leur image, réfléchie à l’infini dans le miroir de leur loge d’acteur. »
« Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles. », William Shakespeare, Comme il vous plaira.
Modes d’intervention visant à favoriser la rencontre entre les publics et une œuvre, entre différents publics et l'artiste, ou entre les participants eux-mêmes (l’œuvre apparaissant alors comme un prétexte à la relation).
Types d’actions culturelles dans les musiques actuelles et objectifs : On distingue les actions liées à :
Elles répondent également à des objectifs précis : la sensibilisation à différentes formes de culture, le soutien à la pratique musicale, la découverte d’un secteur professionnel, le souci du lien entre les personnes
L’action culturelle puise souvent ses fondements idéologiques dans l’éducation populaire : « des structures ouvertes à tous, propices à la mixité, s’adressant à des populations dans un souci de construction des identités individuelles et collectives… » Opale et Fedelima, Actions culturelles et musiques actuelles, Ed. Seteun.
Appréciation : comment mesurer la réussite d’une action culturelle ? Dans un contexte marqué par l’évaluation quantitative, ne faut-il pas repenser les critères d’appréciation avec les tutelles, pour y intégrer des éléments plus qualitatifs, tels que la mesure de l’utilité sociale des projets, l’incidence des actions sur les personnes (expérience vécue, pratiques culturelles, esprit critique, pouvoir sur leur vie etc.)
Vers une évolution dans la manière de concevoir les actions culturelles On passe d’une vision basée sur la transmission de savoirs entre un spécialiste et des apprenants à la co-construction d’une expérience partagée en groupe, pour créer un espace d’expression entre les participants et qu’ils s’autorisent à délivrer leurs interprétations personnelles. L’enjeu de la diversification des publics.
L’aide évoque un système de subventions (aide financière), de soutien technique, humain, logistique, juridique et/ou stratégique en direction des équipes amateurs et professionnelles.
Définition basée sur les productions des ateliers du SOLIMA 29 animés par Gérard Authelain
Le mot « aide » vient du latin « adjutare ». Il désigne tantôt : l’accomplissement d’une action ; le fait de secourir, d’améliorer la condition d’une personne ; le fait de s’appuyer sur quelqu’un (notion d’entre-aide) Il peut reposer sur une relation de réciprocité ou introduire une relation de subordination entre celui qui octroie l’aide et celui qui la reçoit.
Les critères qualitatifs ou subjectifs d’attribution d’une aide suscitent le débat : notion d’innovation, de qualité, d’exigence. Quelles sont les attentes qui se cachent derrière ces mots ? Ces choix terminologiques laissent la place à des écarts d’interprétation entre le demandeur et l’instance qui attribue l’aide, voire à des incompréhensions (Gérard Authelain).
L’amateur de musique est celui qui manifeste un goût prononcé pour cet art ; Le musicien amateur s’approprie la musique à travers une activité ponctuelle, pour son seul plaisir, sans exigence financière ou professionnelle.
Dans le champ des Musiques Actuelles « cette terminologie est beaucoup plus souvent citée en référence à un statut socio-économique opposant l'amateur (celui qui ne vit pas de la musique) au professionnel (celui qui vit de la musique), et s'assortit régulièrement d'un manque de considération, comme l'a longtemps induit l'utilisation courante du terme péjoratif d'amateurisme (1)» (1)Collectif RMP, La démarche pédagogique, 2012, p.1, disponible en ligne sur : http://collectifrpm.org/wp-content/uploads/2012/01/d%C3%A9marche-p%C3%A9da-RPM1.pdf
Du latin « amator », l’amateur est « celui qui aime », « qui a du goût pour quelque chose ».
Le statut : Il existe toujours une difficulté de légiférer sur le statut de l’amateur. Le statut d’amateur ne désigne pas tant une question de niveau artistique sinon dans la capacité ou non d’un artiste à vivre de son métier.
Le manque de considération : Un groupe ayant un excellent niveau artistique pourra être qualifié d’amateur s’il ne parvient pas à vivre de sa musique.
Cette approche réductrice place la viabilité économique du projet au-dessus de tous les autres critères d’appréciation, au risque de minimiser la qualité artistique de la démarche et le tournant qu’elle opère en matière musicale.
« C’est que nous sommes tous des amateurs, on ne vit jamais assez longtemps pour être autre chose. » Charlie Chaplin, Limelight
On parle d’émergence au moment où un artiste atteint un stade d’évolution dans sa carrière en termes de développement stratégique, qu'il acquiert une visibilité accrue et partagée (identification par les institutions, le secteur professionnel, les publics, les médias, les structures publiques, etc.), qui s’accompagne souvent d’une mutation de son projet artistique.
« Avec le mot émergence, plusieurs images surgissent : quelque chose qui sort de la masse ; une sorte d’éruption avec un côté progressif ; un mouvement qui fait passer d’un état à un autre, d’un état caché à un état visible.
C’est un terme positif, qui situe l’« émergent » dans une phase d’action et de mouvement, qui est valorisant, et qui est lié au développement. À l’émergence est liée l’idée d’ascension et de progression […] La notion de passage est importante et semble intéressante à développer, comme celle de l’éclosion. » (Production de l’atelier Solima).
Danger d’élitisme ou valorisation ? « Émerger, dans une classe, dans un groupe, c’est percer, et donc se distinguer des autres, se singulariser, se signaler, voire s’imposer. On sort et on se trouve au-dessus du panier. C’est intéressant de voir comment cette image se situe dans un contexte d’économie sociale et solidaire, où l’émergence a aussi un sens qui n’est pas neutre en économie libérale […] On voit que le mot seul, sans précisions de contexte et d’objectifs, peut être ambigu et compris à l’envers de ce que souhaitent les promoteurs de l’émergence. Et surtout si en même temps on est un défenseur de l’éducation populaire, et peu porter à tout ce qui a des relents d’élitisme. »
(Production de l’atelier Solima 29).
Le repérage et l’évaluation de l’émergence Quelles compétences sont requises ? Faut-il établir des critères, avec une grille d’analyse, pour apprécier le moment où un groupe entre dans une phase d’émergence et quand il peut envisager d’accéder au statut professionnel? La création d’un outil répondrait avant tout à un besoin d’équité (mêmes règles pour tous), de transparence et de partage (accueil de la pluralité des points de vue et manières de faire entre les professionnels).
Le mot atelier désigne ici un format de travail collectif au sein duquel plusieurs personnes se réunissent. Trois sortes de mobilisation peuvent guider un atelier ou groupe de travail :
A l’origine, l’atelier est le lieu où un artisan travaille le bois. Par extension, il désignera l’endroit pour exercer une activité ou se rencontrer.
Conduire un atelier est un exercice technique qui requiert d’avoir au préalable identifié les objectifs poursuivis et la méthodologie pour les atteindre, dans le temps imparti. Il suppose également de tenir compte du facteur humain, pour instaurer un climat de confiance, accueillir les intentions des participants, respecter et écouter la parole de chacun.
Endroit où il y a plein d’outils Ruche
Signifie «derrière la scène» en anglais. Il s’agit des espaces réservés aux personnes travaillant à l’organisation du concert : les espaces de stockage technique, les loges.
Phase précédant un concert qui permet d’équilibrer le son des différentes sources sonores, c’est à dire de régler le son de chaque instrument de musique et voix grâce à une console son, pour obtenir le meilleur son pour le public (son « façade ») et les artistes (son « retour ») lors du concert.
Durant cette phase, le sonorisateur effectue les réglages de gains (amplification), d’égalisation (séparation des instruments), de mixage (pour créer un ensemble musical cohérent), le niveau des retours (pour que les musiciens entendent ce qu’ils jouent) etc., en demandant à chaque musicien de jouer son instrument seul, puis avec les autres
Pèse-personne
Mode de rémunération forfaitaire réservé aux artistes et aux techniciens pour leurs prestations, qui deviennent alors salariés du lieu de diffusion ou de l’organisateur le temps de la représentation.
L’employeur est tenu de respecter les rémunérations minimum prévues par les conventions collectives. Elle se calcule en fonction du nombre de représentations, de résidences ou de répétitions dans le mois (et non pas en fonction du nombre d’heures de travail).
La conversion de cachets en heures de travail est effectuée suivant la règle suivante : 12 heures (cachets dit isolés) pour les contrats de moins de 5 jours. 8 heures (cachets dit groupés) pour les contrats supérieurs ou égaux à 5 jours.
Le cachet minimiserait les heures de travail effectives
L'accès au régime spécifique d'assurance chômage de l’intermittence du spectacle reste difficile car il faut justifier un minimum de 507 heures de travail sur 10 mois et demi pour obtenir une allocation de retour à l’emploi, contre 610 heures sur 20 mois pour les salariés du régime général. Or les professions artistiques sont caractérisées par des contrats courts, avec des heures pas toujours décomptées au réel : un cachet unique pour une représentation est ainsi comptée forfaitairement comme douze heures de travail (même s'il en a fallu davantage en incluant la création, les répétitions, les costumes, etc.) et descend à huit heures lorsqu'un contrat dépasse cinq jours.
… d'aspirine
Structures administratives françaises qui œuvrent à différentes échelles : communes, départements, régions, Dom.
Elles sont dotées de compétences obligatoires (attribuées par l’État) et partagées (chacune choisit son domaine d’intervention). Elles visent à prendre en charge les intérêts de la population qui vit sur le territoire : équipements, enseignement, culture, etc. Une collectivité territoriale est une personne morale de droit public qui exerce sur son territoire certaines compétences qui lui sont dévolues par l'État, dans un processus de décentralisation.
Pour connaître la répartition des compétences entre les Collectivités territoriales et l’Etat : http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/collectivites-territoriales/competences-collectivites-territoriales/
Les lois de décentralisation ont transféré des compétences exercées avant par l’État aux :
Les compétences des missions des Collectivités évoluent et une clarification s’impose suite à la loi Notre. Les programmes culturels relèvent de positions politiques locales ajustés aux préoccupations de chaque territoire et ne peuvent s’appliquer de manière uniformisée.
Vie publique, Loi Notre du 7 août 2015.
Démarche structurée et durable dans le temps qui consiste à recueillir le point de vue des parties-prenantes qui s’intéressent au même sujet. On parle de concertation pour désigner la phase d'un projet qui consiste à consulter les parties concernées avant une décision.
Cela suppose de s’appuyer sur un mode de dialogue coopératif, une organisation partagée des responsabilités et de prendre soin des relations humaines. Attention, la concertation n’est pas le lieu du consensus (absence d’opposition) mais bien de l’expression de la pluralité des regards sur une situation.
Il existe un écart entre la définition originelle du mot et son usage contemporain : « Hélin constate ainsi que le mot concertation vient du latin concertatio qui signifier « dispute, contestation », alors que l’acception actuelle de ce terme vient de son appropriation par le vocabulaire musical qui associe au mot « concert » l’idée d’accord. Jean-Eudes BEURET, « Concertation (démarche de) », in CASILLO I. avec BARBIER R., BLONDIAUX L., CHATEAURAYNAUD F., FOURNIAU J-M., LEFEBVRE R., NEVEU C. et SALLES D. (dir.),
Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, Paris, GIS Démocratie et Participation, 2013, disponible en ligne : http://www.participation-et-democratie.fr/es/dico/concertation-demarche-de
Lecture critique d’après les travaux de Sherry Armstein sur les échelles de participation citoyenne et les travaux de la SCOP Le Pavé, cahier #2 : Il existe 5 niveaux de participation. Il convient de se mettre d’accord en amont sur le niveau choisi: - l’information = donner des clés de compréhension sur ce qui va se produire. Sens unique - la consultation = demander un avis aux personnes (sondage, questionnaire). On ne prend pas forcément en compte ces avis dans le choix final. « Leur avis est pris en compte, mais la décision ne leur appartient pas » - la concertation = propositions collectives, mais la décision finale est prise ailleurs - la co-décision = pouvoirs partagés ; les participants participent à la prise de décision finale.
De l’appellation exacte « contrat de cession du droit d'exploitation d'un spectacle », il s’agit d’un contrat conclu entre un organisateur de spectacles et un producteur.
Le producteur cède des droits de l’artiste à l’organisateur sur une durée déterminée. Il s’engage à donner, dans un lieu dont dispose l’organisateur, un certain nombre de représentations moyennant un tarif négocié.
L’objet de ce contrat est de définir les conditions de la vente du spectacle. A différencier du contrat d’engagement, où la transaction se fait directement entre l’artiste et l’organisateur. Source : CND - http://www.organisateur-spectacle.org/bp/obligations_admin/contrat_vente.php?PHPSESSID=a1d7 Responsabilités « Le producteur, qui s’est engagé à fournir un spectacle entièrement monté, assume toutes les responsabilités liées au spectacle. Il assume le paiement du cachet des artistes et des techniciens, les indemnités et les charges s’y rapportant, la fourniture des décors, des costumes, des meubles et des éléments de publicité. Source SACD : http://www.sacd.fr/Contrat-de-corealisation-et-de-coproduction.191.0.html
L’organisateur fournit la salle en ordre de marche, le plateau technique, et en supporte les frais, c’est à dire les salaires et les charges annexes du personnel nécessaire au service général de la salle, le montage ou le démontage des décors, le chargement et le déchargement du matériel, du réglage des lumières etc. Il assume également toutes les responsabilités relatives à l’accueil du public, à l’encaissement, à la comptabilité des recettes, et en supporte tous les frais. »
Il comporte : la raison sociale des 2 parties, le numéro SIRET de l’organisateur, les numéros de licence d’entrepreneur de spectacle et les catégories de licence, le nom du représentant, le code APE, la mention du droit de représentation pour le producteur et de la mise à disposition de la salle pour l’organisateur, la date, l’heure et le montant de la représentation, les clauses pour l’enregistrement et la diffusion, les modalités en cas d’annulation etc.
L’absence de contrats est fréquente dans le secteur et il n’est pas rare que les groupes acceptent de jouer en étant payé (ou seulement défrayé) « au noir ». Plusieurs raisons, qui font débat, expliquent cette situation tant du point de vue de l’organisateur que de celui du musicien
La coopération est une posture relationnelle entre plusieurs personnes ou entre plusieurs structures. Elle signifie « nous créons ensemble ce que nous voulons et nous le faisons ensemble. » L’origine de la coopération (1)
Les moteurs peuvent être :
(1) Artfactories, Les pratiques de mutualisation et de coopération dans le secteur culturel, disponible en ligne : http://www.artfactories.net/IMG/pdf/actes_CRESS_2011_web.pdf
Il est construit à partir du verbe latin « cooperari », composé du préfixe « com » = par et du verbe « operari » = « travailler ensemble, avec ». Ce point étymologique nous fait faire un bon en arrière de 3000 an, pour nous montrer que l’acte de coopérer existait déjà dans l’Antiquité.
La coopération est une alternative à :
Elle apparaît comme la 4éme alternative la plus égalitaire pour chaque partie prenante afin de conjurer des situations binaires (je gagne, tu perds / je perds, tu perds / je perds, tu gagnes). Coopérer suppose de se doter d’outils, de règles de gouvernance et de faire preuve d’imagination.
Est-ce que coopérer implique toujours de mutualiser ?
Mutualiser c’est toujours de la coopération (on fait ensemble). Coopérer n’implique pas nécessairement de mutualiser des moyens, des savoir-faire…
Coopérer, c’est « faire ensemble », mutualiser c’est « faire ensemble et avec des moyens communs ».
Activité par laquelle une structure organise une programmation musicale en faisant appel à des artistes/groupes. Elle permet la rencontre de l’œuvre, de l’artiste et d’un public.
Elle repose sur une contractualisation.
Les spectacles diffusés peuvent avoir un caractère payant ou gratuit.
Cette activité peut être assurée par une salle de concert spécialisée, un café-concert, un centre culturel, une MJC/MPT, un festivals, une association… L’écosystème de la diffusion : Il existe de nombreuses étapes avant la phase visible par le public. Une grande variété de corps de métiers se succèdent pour la permettre : manager, éditeur, société civile, producteur, attaché de presse, techniciens…
Pour garantir la diversité de l'offre musicale et le maillage équitable de tous les territoires les paramètres sont nombreux : emplacement géographique, petits équipements de proximité (cafés concert, MJC…) et gros lieux de diffusion (festivals, SMAC etc.), économies variées (filières publique et privée), etc.
Le contexte réglementaire impose aux lieux de diffusion de prévenir les publics des risques sonores et les riverains de la pollution sonore avec la loi anti-bruit. Une réflexion sur le maintien de leur activité face au contexte légal est indispensable. En témoigne la disparition de nombreux petits lieux en France, maillons de l’écosystème souvent essentiels malgré leur fragilité.
Cf. Dossier sur la diffusion dans les lieux de musiques actuelles, disponible en ligne
Action de se répandre de manière uniforme (sciences de la matière) Transmission des mêmes données à tous les destinataires du réseau (télécommunication) Infusion de thé qui infuse et diffuse (boisson) Vaporisation d’un parfum (cosmétique)
Le secteur de l'ESS regroupe les organisations privées ou publiques (entreprises sociales, coopératives, associations, IAE, mutuelles ou fondations) qui cherchent à concilier activité économique et utilité sociale. Elles représentent 10% de l’économie française. Ses principes fondateurs : humain au centre de l’économie, gestion démocratique et participative (« 1 personne = 1 voix », implication des parties prenantes), recherche d'une utilité collective, lucrativité limitée (bénéfices réinvestis au service du projet), liberté d’adhésion, développement soucieux de l’harmonie environnementale, etc.
Quelques dates clés :
(2) CRESS de Franche-Comté, Histoire de l’ESS, disponible en ligne : http://www.cress-fc.org/index.php/economie-sociale-et-solidaire (3) Portail de l’Economie et des Finances, Les 5 objectifs de la loi sur l’ESS, disponible en ligne : http://www.economie.gouv.fr/ess-economie-sociale-solidaire/loi-economie-sociale-et-solidaire
A l'image de l'économie globale, certains acteurs du secteur des musiques actuelles relèvent de l'ESS mais pèsent peu face aux géants de l'industrie musicale.
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1. Dossier décrivant tout le matériel de son et lumière et les locaux dont dispose une salle de concert pour accueillir un spectacle.
2. Dossier remis au régisseur d’une salle par un groupe de musique décrivant les moyens techniques et humains dont ils ont besoin pour réaliser un concert. Il est composé de plusieurs listes et plans :
En cas de manquement important, l’artiste pourrait annuler sa représentation et conserver son cachet.
Attention donc à la complexité technique des spectacles que l’on souhaite programmer.
Le programmateur doit demander au responsable technique de la salle si tel ou tel spectacle pressenti peut se produire dans leur lieu, ou si une adaptation est possible et à quel coût.
Agence culturelle d’Alsace, Guide technique, disponible en ligne : http://www.sonorisation-spectacle.org/publicmedia/pdf/tmp/59e7abc1e51f8d73823a4d1e8496126e.pdf
Le line check désigne « l’opération durant laquelle on vérifie que tous les micros sont bien câblés et allumés » ainsi que les câbles. Cette étape précède généralement les balances. Elle peut également se faire en présence du public, pendant le changement de plateau.
Line check� � en anglais signifie �� v�rification des lignes� �.
Le mixage, dit « mix » – qui suit l’enregistrement d’un disque ou d’un morceau -- vise à mélanger différentes sources (pistes) afin de réaliser le meilleur équilibre sonore possible entre elles, de les harmoniser pour produire un résultat artistiquement et techniquement satisfaisant. Durant cette étape, l’ingénieur du son nettoie des pistes, équilibre des volumes, met en avant certains éléments/instruments, mélange des sons, gère la qualité sonore etc. Ce travail peut rendre plusieurs semaines et nécessite des allers-retours entre l’ingénieur du son et les musiciens pour trouver un rendu qui leur convienne.
Source : Live Webzine, Mixage et mastering, entretien avec Xabi Mathieu ingénieur du son, disponible en ligne
« Le terme de musiques actuelles regroupe les musiques amplifiées (rock et dérivés, électro, pop, …) mais aussi la chanson, le rap, le jazz et les musiques improvisées, les musiques traditionnelles et les musiques du monde. On peut aussi caractériser les musiques actuelles comme des musiques populaires, par opposition aux musiques savantes.
Elles peuvent enfin être définies par déduction, en considérant qu’elles englobent tout ce qui n’est pas musiques classiques, anciennes, baroques, contemporaines ou folkloriques » (1). L’appellation « Musiques Actuelles » est controversée. Les MA sont traversées par plusieurs courants, esthétiques et cultures, dont on situe tantôt les prémisses du côté de la scène alternative, tantôt au moment où elles ont été reconnues par le Ministère de la Culture sous cette appellation en 1984. On peut donc plutôt les résumer par « un ensemble d’activités, voire une mobilisation culturelle portée par une grande partie de la population sur nos territoires », ou comme « la musique, tout simplement.
(2)» (1) Etat des Lieux des MA- Musiques et Danses en Finistère – 2011 (2) FNCC / IRMA, Le développement de1s musiques actuelles et leur entrée en politiques publiques, disponible en ligne sur le site de l'IRMA
« Le terme “musiques actuelles” a été employé pour la première fois à la fin des années 70. Il s’agissait alors de parler de “pop music” et de “culture rock” en évitant de prononcer ces mots afin d’obtenir l’accès à des salles municipales. On retiendra de cette genèse que son utilisation est bien un élément de médiation pour tenter d’entrer en politiques publiques.[…]
Cette musique existait bien avant qu’elle soit dite “actuelle” et possédait déjà, bien avant les années 80, une histoire, une reconnaissance médiatique, une activité industrielle, des lieux mythiques, des vedettes françaises, des groupes locaux, des magasins de disques qui montent des labels, des magasins d’instruments qui louent des sonos, des émissions de radio plus que fameuses, des magazines spécialisés, des émissions de télévision, des méga concerts aux abattoirs de la Villette… et même un déjà grand festival de chanson française à Bourges.
Mais tout ceci relevait encore — au choix — de l’underground, du microcosme, des sous-cultures, des dominations anglo-saxonnes, des musiques de jeunes, des branchés ou du marché du disque… Bref, en aucune manière des politiques publiques.(2) »,
Le probl7me que recouvre l'usage de ce terme est symptomatique de l'impossibilit2 d'embrasser (ou d'enfermer) sous un seul vocable une partie des musiques faisant partie d'un tout : la musique
1- Liste et ordre des micros à utiliser lors d’un concert.
2- Boite électrique reliée à la console son dans laquelle on câble les micros. Faire le patch ou patcher, c’est câbler les micros et les raccorder à la console son selon un ordre prédéfini avant un concert ou une balance.
A l'origine, ce terme désignait les câbles permettant de faire des liaisons entre les différents modules d'un synthétiseur. Le sens a évolué et le mot sert aujourd'hui à désigner l'ensemble des paramètres nécessaires à la création d'une sonorité.
Armuco, Glossaire technique de la musique électronique, disponible en ligne
Assemblage de plusieurs formes de tissus pour créer une pièce artistique cohérente.
Substitut nicotinique collé sur la peau.
Emplacement des éclairages souhaités par le groupe lors d’un concert. Il se matérialise sous la forme d’un plan réalisé par le groupe qui y inscrit : l’orientation, la coloration des projecteurs, leur taille, l’endroit où ils sont placés sur la scène, pour permettre à l’équipe technique accueillante de les installer.
Document technique qui indique où se place chaque musicien sur scène ainsi que le matériel dont il a besoin. Ce document est transmis aux techniciens intervenant sur un concert.
Le terme peut désigner la période et/ou le lieu d’accueil temporaire d'un artiste ou d'une équipe artistique pour lui permettre d’approfondir un projet artistique existant, de créer une nouvelle œuvre (album, spectacle…), d'expérimenter (composition, arrangement, écriture, scénographie…), ou d'approfondir un aspect technique (arrangement, balance…). Elle peut nécessiter la présence d'un intervenant spécialisé.
MUSIQUES ET DANSES
EN FINISTÈRE
1 allée françois truffaut
29000 QUIMPER
TÉLÉPHONE : (33) 02 98 95 68 90
COURRIEL : CONTACT@MD29.ORG